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cypi en equateur
19 janvier 2015

LES SOMBREROS DE PAJA TOQUILLA

Voici l'extrait du lonely planette concernant les "panamas'

Ne dites plus panama mais un montechristi

Depuis plus d’un siècle, l’article d’exportation le plus célèbre d’Équateur porte par erreur le nom d’un autre pays. Pour tout Équatorien, le panama est un sombrero de paja toquilla (chapeau de paille souple) et, pour le connaisseur, un montecristi, du nom de la ville la plus renommée pour sa fabrication. Le quiproquo date des années 1800, quand des commerçants espagnols commencèrent à exporter ces chapeaux via le Panama. Au cours du XIXe siècle, les ouvriers du canal de Panama portaient ces chapeaux légers et solides pour se protéger du soleil tropical, les associant un peu plus étroitement avec le Panama. Ils sont fabriqués avec les frondes fibreuses du palmier toquilla (Carludovica palmata), qui pousse dans les régions arides et vallonnées de la côte centrale équatorienne, notamment autour de Montecristi et de Jipijapa. La réalisation de ces chapeaux nécessite un long travail. On récolte d’abord les pousses des palmiers juste avant que les feuilles s’ouvrent. Elles sont ensuite transportées à dos d’âne et en camion dans les villages côtiers où l’on prépare les fibres. La première étape consiste à battre les pousses sur le sol, puis à les ouvrir à la main pour en extraire les longues feuilles, fines et plates. Celles-ci sont attachées et bouillies dans d’immenses cuves d’eau pendant 20 minutes environ et séchées au soleil durant 3 jours. Certaines sont plongées dans du soufre pour être blanchies. En séchant, les feuilles se rétrécissent et s’enroulent jusqu’à former les fils ronds que l’on tissera. Ces fils sont pour la plupart achetés par des entreprises de Cuenca et des environs, centre de l’industrie chapelière. Le tissage lui-même est difficile. Les meilleurs tisserands ne travaillent que tôt le matin et en soirée, afin que la transpiration ne gêne pas leur travail. Certains ne tissent que la nuit. Le tissage varie de la maille lâche (pour les chapeaux les plus courants) à la maille serrée “brisa” (pour les chapeaux haut de gamme). Les chapeaux sont ensuite classés selon la densité du tissage, généralement en quatre catégories : standard, supérieur, fino (fin) et superfino (superfin). En plaçant un superfino devant la lumière, vous ne verrez aucun interstice. Les plus beaux ne laissent même pas passer l’eau et sont si souples qu’on peut les enrouler et les faire passer à travers une bague d’homme ! Une fois les chapeaux tissés, il faut les mettre en forme, les blanchir (pour certains) et les orner d’un bandeau.

Si l’on trouve un chapeau standard à partir de 25 $, un fino à partir de 100 $ un superfino coûte de 500 $ à 2000$ (3 fois moins cher qu’en Europe). Même si ce prix peut sembler élevé, il reste dérisoire comparé au travail qu’exige la réalisation d’un superfino

je rajoute que la mise en forme et les finitions sont réalisées à Cuenca

A Sigsig les equadoriennes achètent les fibres qu'elles choisissent avec soin et vendent leur production à des grossistes qui les revendront à Cuenca

Homero Ortega est le chapelier le plus connu du pays, Homero Ortega exporte des panamas dans le monde entier et offre un énorme choix de chapeaux de paille de qualité pour hommes et femmes;.Dans ses ateliers ils colorent et façonnent sur des moules qui donnent la forme definitive au chapeau

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Commentaires
D
intéressante l'histoire du panama ; <br /> <br /> mais toi comment vas tu ? plus de nouvelles depuis le 18 ; fais un petit signe s t p ...<br /> <br /> bises
cypi en equateur
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